Petrus |
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Petrus,
c'est le nom du lieu-dit, et il ne s'agit pas de
Château Petrus. De par son AOC libournaise Pomerol,
Petrus ne fait pas partie du fameux classement de 1855,
résolument circonscrit au médocais. En
tire-t-il un trait de gloire? Sans doute en partie, comme
aujourd'hui, à l'autre bout du spectre, ces Vins de
Pays volontairement hors jeu par utilisation de
cépage non conforme et qui s'amusent à
rivaliser avec les AOC de la même zone et à des
prix bien supérieurs : la loi de l'offre et la
demande prime alors sur la loi. |
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La
durée de l'élevage est longue, minimum 20
mois, toujours en fûts neufs . On procède
toujours à un collage au blanc d'oeuf, pas toujours
à un filtrage. Jean-Claude Berrouet opère
à l'abri des feux de la rampe, dans des chais qui ne
sont pas oeuvre d'un cabinet d'architectes à la
mode. |
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La vigne ? Rien d'extraordinaire, 95 % de Merlot, un zeste de Cabernet Franc, 5%. On laboure, on vendange à
maturité technique. Pas question de tricher avec le
potentiel du grain, la finesse du fruit juste mûr sera
exploitée à fond. |
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Alors le vignoble ? Certes, les
presque 12 ha de vignes soigneusement renouvelées par
sélection massale et non clonale (histoire de
repérer les meilleurs sujets) prospèrent sur
un terroir unique. Des argiles bleues sur la crasse de fer
du sous-sol, et non pas un sol graveleux comme ailleurs en
Pomerol, mais le Merlot se plaît ! Un point culminant
à 40 mètres. Le tout débarrassé
des eaux pluviales par un ruissellement et un drainage
finement étudiés. Une densité moyenne
de 6.500 pieds par hectare. Pour 50.000 bouteilles environ
par an, sauf en 1991, millésime qui pudiquement, n'a
pas été présenté. |
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1975: 50 ans a partir de 2000 |
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