5ème Cru
Classé de 1855. AOC
Pauillac. Second vin:
La
Tourelle de Croizet Bages Autre vin: Vignoble : Sol
composé d'une épaisse couche de
graves s'appuyant sur des sables aliotiques
ferrugineux spécifiques du plateau de
Bages. Encépagement est
constitué de Superficie de 30
Ha Elevage : 12 mois en
fûts de chêne (25% fûts
neufs), assemblage après six mois
d'élevage par dégustation et
analyse, collage à l'albumine
d'oeuf. Production : 8.000
caisses Plantation à 8000
pieds/Ha Rendement à l'ha
30hl En ce Médoc où la concurrence est forte, les 27 hectares de cette propriété sise sur le plateau de Bages, proche du grand voisin Lynch-Bages, ne donnent pas encore toute leur mesure. Mais les millésimes les plus récents indiquent que la famille Quié est sur la bonne voie, mais il faudra encore rechercher plus de complexité et de concentration. Historique Le domaine a été créé sur l'ancienne propriété des Bages datant du XVIe siècle. En 1934 elle devient la propriété de Paul Quié et restera depuis dans la famille. Au cours de la première moitié du 18ème siècle, les frères Croizet, l'un greffier et l'autre notaire, acquièrent de petites parcelles à des paysans voisins, afin de constituer un domaine viticole remarquable au sud de Pauillac. Ils jouent un rôle actif au niveau local lors de la Révolution et vendent alors la propriété à un gascon, Monsieur Jean de Puytarac. Deux ans avant la classification de 1855, un citoyen bordelais du nom de Julien Calvé l'achète. Le château s'appelle alors Calvé-Croizet à Bages. Devenu en 1855 Château Croizet-Bages, il est classé 5ème Grand Cru. Racheté après la première guerre mondiale par Jean-Baptiste Monnot, citoyen américain et propriétaire de la célèbre marque "Klaxon", il devient la propriété en 1942 de Monsieur Paul Quie, courtier assermenté en vin à Bercy (Centre de négoce en vins pour Paris et sa région) dont le père était déjà dans la profession. Depuis 1968, son fils, Jean-Michel a repris l'exploitation. Il est aujourd'hui entouré de ses enfants, de Monsieur Jean-Louis Camp, Oenologue, Directeur commercial et technique, de Monsieur Lucien Cintrat, Responsable d'exploitation et de Monsieur Philippe Dorbessan, Maître de chai.
2005 Robe : Rouge mat foncé. Reflets violets. Beaucoup de brillance. Nez : Développé de cassis, pain grillé, vanille, cerise . Note beurrée. Bouche : Souple, vin moelleux, tanins robustes et très mûrs. Bonne longueur. Longueur en bouche. Vin aux notes très mûres, chaud. Structure tannique très élégante, finale fraîche. De type Pauillac, grâce à sa structure tannique riche et à un moelleux exceptionnel. Semble à ce stade de l'évolution le meilleur jamais réalisé, supérieur au millésime 2000 qui reste la dernière référence. Cabernet Sauvignon 65 % - Merlot 30 % - Cabernet Franc 5 % 2004 Robe : Rouge pourpre mat foncé. Reflets noirs. Nez : Vanille, rose, confiture de mûres. Fruit : cassis, angélique. Bouche : Bonne attaque, moelleux. Tanins serrés. Vin très marqué Pauillac, avec beaucoup de densité et de volume. Longueur en bouche : 8 secondes. Indice de polyphénols important : 65 Vin riche et classique, dans le style des 88 avec plus de matière. Elaboré à partir de vin de goutte. C'est un grand Pauillac ! Cabernet Sauvignon 57 % - Merlot 35 % - Cabernet Franc 8 % 2003 Robe : Rouge mat sombre. Nez : Elégant de cassis, rose, pivoine, fruits de la passion, violette. Bouche : Souple, vin moelleux avec des tanins souples et harmonieux. Longueur en bouche : 8 secondes Plein en bouche, tout en finesse, souplesse et équilibre. Longueur, charme, élégance, vin de grande race. Un vin chaud, de grande intensité. Beaucoup de fruits et de nuances. Un grand vin pour esthète, qui rappelle outre le terroir, le charme des 61 ou des 82. Cabernet Sauvignon 57 % - Merlot 35 % - Cabernet Franc 8 % 2002 Robe : rouge pourpre, reflets noirs. Nez : très ouvert. Fleurs : épine noire, violet |