Les meilleurs Millésimes d'Alsace

 

Le millésime 2005

Un été indien, aussi favorable qu'inattendu, a permis une récolte dans des conditions optimales. Au jour d'aujourd'hui, le bel état sanitaire des raisins, leur maturité parfaite ainsi qu'un degré d'acidité idéal laissent penser que 2005 sera un très beau millésime. Les vins révèlent d'ores et déjà une superbe pureté aromatique et l'élégance caractéristique des grandes années précédentes. Quant à la production de cuvées de Vendange Tardive et de Sélection de Grains Nobles, minime voire inexistante depuis deux millésimes, elle s'est avérée d'un volume plus confortable en 2005, offrant par ailleurs une très belle qualité.

Le millésime 2004

Après une canicule exceptionnelle en 2003, les conditions météorologiques de 2004 ont été beaucoup plus fidèles au climat alsacien normal. Alors que la fin de l'été annonçait un millésime magnifique, cette prévision a rapidement été modérée par un long épisode pluvieux juste avant la récolte. A défaut d'être une très grande année, 2004 s'affirme comme un millésime classique et qualitatif, compte tenu du bel état sanitaire des raisins et d'un très bon niveau d'acidité. A cause d'un mois d'octobre maussade, les cuvées de Vendange Tardive et de Sélection de Grains Nobles n'ont été produites qu'en très faibles quantités.

Le millésime 2003

2003, millésime le plus précoce depuis 1893 ! Un printemps chaud et un été caniculaire ont considérablement accéléré le cycle végétatif de la vigne, et les vendanges ont eu lieu particulièrement tôt. La qualité du millésime témoigne d'une grande disparité selon les terroirs, les sols argilo-calcaires ayant été les plus résistants. Le Sylvaner et le Pinot Noir, particulièrement réussis, présentent une maturité exceptionnelle. Du côté des cépages nobles, le déficit hydrique a causé une forte chute des rendements chez les vignes les plus jeunes, surtout pour le Gewurztraminer. Toutefois, les Grands Crus restent de très belle qualité, offrant un gras et une amplitude hors du commun. Les cuvées de Vendange Tardive ont donné une très faible quantité de raisins, et l'absence de pourriture noble a condamné toute production de Sélection de Grains Nobles. Dotés d'une faible acidité, les vins devraient, dans l'ensemble, être prêts à boire rapidement.

Le millésime 2003 , un millésime aussi difficile qu'exceptionnel qui semble avoir réussi au pinot noir.

Le vignoble alsacien est fait de cas particuliers - mais aux dires de nombreux viticulteurs, les cépages se sont parfaitement accomodés de la sécheresse de l'été 2003 et les vins produits sur ce millésime sont d'une rare qualité.

Les vignerons semblent également unis pour dire que le 2003 s'avère très agréable à boire maintenant. En revanche, ils se montrent beaucoup plus prudents sur son potentiel de garde. 2003 ne seraient en effet pas destinés à vieillir longtemps en cave.

Le millésime 2002 : juillet pourri, automne sec mais qui n'a pas empêché le mildiou de frapper. Millésime souvent marqué par la pourriture en rouge.

 L'année 2002 en Alsace a été marquée par un hiver extrêmement froid, d'où un début de cycle végétatif lent, mais la floraison, à la mi-juin, s'est avérée rapide et très régulière. La pluie, quoique moins conséquente que dans d'autres régions viticoles françaises, a néanmoins altéré l'état sanitaire des raisins, notamment en se manifestant juste avant les vendanges. La récolte, très abondante, s'est révélée de qualité moyenne. Seuls les grands terroirs ont tiré leur épingle du jeu, ainsi que les cuvées de Vendange Tardive et de Sélection de Grains Nobles (surtout en Gewürztraminer), à la faveur d'un mois d'octobre plus clément.

Le millésime 2001 : pas facile non plus, avec un mois de septembre froid qui a bloqué la maturité, mais aussi la pourriture. Du coup, les pinots noirs déjà mûrs fin août (grâce à de petits rendements et une bonne exposition) s'en sont très bien sortis.

L'hiver 2001 a été d'une manière générale peu rigoureux. Un millésime difficile mais avec de très belles réussites chez les meilleurs producteurs. Le temps maussade du mois de septembre a contrarié les espoirs d'un grand millésime. Les producteurs patients ont pu profiter d'un mois d'octobre exceptionnel. Du début à la fin des vendanges, toute l'Alsace a bénéficié d'un véritable été indien, très chaud, quasiment sans une goutte de pluie. Les gains en maturité ont été spectaculaires tandis que les acidités ont été plutôt bien préservé. Les Muscats et Gewurztraminer témoignent d'une très belle expression aromatique. 2001 est l'année du Riesling, qui a atteint un très beau niveau de concentration tout en conservant sa fraîcheur caractéristique. Sans atteindre la qualité du millésime précédent, la production de Vendanges Tardives et de Sélections de Grains Nobles se montrent à la hauteur des efforts consentis. Soulignons que 2001 aura été marqué par le relèvement des degrés minima pour ces deux mentions.

 

Le millésime 2000 : juillet arrosé, août orageux : quelques foyers de pourriture acide, mais les pinots noirs étaient mûrs précocement et ont souvent été vendangés à temps.

Un bon millésime avec des rieslings exceptionels. Ce millésime a été le plus précoce de ces 50 dernières années, grâce à un printemps chaud et ensoleillé. De nombreux orages et une pluviométrie inhabituelle durant l'été ne laissèrent pas de répit au vigneron. Le riesling est superbe avec un degré élevé et une acidité à hauteur de la concentration. Les gewurztraminers sont plus hétérogènes. La grande acidité des vins permettra de longues gardes. Enfin, les liquoreux sont superbes. Vendanges Tardives et Sélections de Grains Nobles révèlent une grande richesse.

 

Le millésime 1999 : année pluvieuse à gros rendements, il fallait s'en méfier et contrôler sévèrement le nombre de grappes par pied pour avoir de la concentration.

Un été frais et humide a nuit la qualité du millésime, toutefois un mois de septembre exceptionnellement beau et sec a permis d'éviter le pire. Les vignobles ont dû faire face à la pourriture, et offrent des vins dilués. Néanmoins, les grands producteurs, au prix d'une forte sélection, ont produit des vins d'une grande intensité. Les Vendanges Tardives ont produit de très bons résultats

Le millésime 1998

Si l'année a débuté par un été chaud et précoce, favorisant une excellante récolte, elle fut ternie par un mois de septembre alternant canicules et pluies. Les producteurs ont toutefois réussi à produire d'agréables Riesling ou Pinot gris, faisant preuve d'une parfaite acidité. Concernant les vendanges tardives, l'apparition du Botrytis a conduit, comme en 1994, à un excellent millésime

Le millésime 1997

Un millésime correct, malgré une météo changeante. Des gelés en avril, un climat déplorable en juin et juillet, un mois d'août caniculaire marqué par la grêle, et des records de chaleur en septembre ont produit des vins dilués. Les meilleurs producteurs, très sélectifs, ont réussis à produire des vins fins et élégants. En règle générale, tous les vins de ce millésime sont d'évolution rapide

Le millésime 1996

Comme dans les autres vignobles du nord de la France, 1996, a été une année moyenne, avec un été un peu moins chaud que 1995, mais un automne long et sec, idéal pour parvenir à une bonne maturité du raisin. Ce millésime a donné des vins d'Alsace classiques, de bonne qualité

Le millésime 1995

Plutôt irrégulier, le millésime 1995 a souffert d'un mois de septembre humide qui a poussé, à tort, certains viticulteurs à réaliser une vendange précoce pour échapper à la pourriture. Ils ont alors récolté un raisin de maturité incomplète et de qualité très relative. Ceux qui ont su attendre, ont été récompensés par un mois d'octobre exceptionnellement beau et sec qui a permis de rattraper l'épisode délicat. Il en résulte des vins de très haut niveau alliant une belle acidité et une grande richesse. Les cépages, qui en ont le mieux tiré parti, sont les Riesling, les Muscat et les Tokay

Le millésime 1994

La qualité de ce millésime varie selon l'exposition des vignobles. La différence a été forte entre les récoltes de bas de coteaux, ayant donné de gros rendements avec un vin trop aqueux et léger, et ceux à flanc de coteaux, qui ont retardé la vendange pour profiter du mois d'octobre chaud et sec, diminuant ainsi les rendements pour obtenir un vin extrêmement concentré et plus charnu. Cette année a d'ailleurs connu une importante et excellente production de Vendanges Tardives. Généralement, le millésime est d'une bonne qualité

Le millésime 1993

Contrairement au reste de l'hexagone, le vignoble alsacien a été épargné par le mauvais temps et a réussi à donner un bon millésime, sans toutefois atteindre la richesse et la profondeur des grandes années. Plus légers et plus acides qu'en 1992, les vins sont fruités et structurés

Le millésime 1992

Avec une récolte précoce et très abondante, l'alsace a mieux réussi en 1992 que la plupart des autres vignobles. Les vendanges précoces ont donné des vins riches, mûrs et fruités

Le millésime 1991

Des vins friands de garde moyenne. En revanche, la plupart des liquoreux sont d'une excellente qualité

Le millésime 1990

Ce 1990, à l'égal des grands 1983, 1985 ou 1989, est un millésime de haut niveau et très régulier. Si tous les cépages ont fait merveille, les Riesling ont excellé. Les Gewurztraminer, tout en puissance et intensité, ont donné des vins parfaits, plus équilibrés et fondus, produits en petites quantité. D'une faible production, les vendanges tardives sont d'une excellente qualité

Le millésime 1989

Fabuleux millésime que ce 1989. Fruit d'un été exceptionnel, qui a donné des vins très parfumés, capiteux, puissants, riches et faiblement acides. Toutefois, ils n'atteignent pas la consistance des 1990, surtout pour les Gewurztraminer avec des raisins surmûris et de faible acidité. Les vendanges tardives ainsi que les sélections de grains nobles sont d'une exceptionnelle qualité. Si les blancs secs sont un peu massifs, les liquoreux sont inégalables

Exceptionnels : 1973, 1976, 1983, 1989, 1990, 1995, 1996, 1997

Très bons : 1967, 1970, 1971, 1979, 1981, 1982, 1985, 1988, 1993, 1994.