Les Cépages du Pomérolais
|
|
Le Petit Verdot, ou Lambrusquet |
Ce serait le cépage historique du Médoc.
Tardif, il est de maturité difficile en année médiocre. Les grappes, à la peau épaisse et noire sont très petites: il faut régulièrement débarrasser la souche de bois gourmands envahissants et sa production est irrégulière. A maturité dans les rares situations qui lui conviennent, il est le champion toutes catégories : à 13 °C, il peut être loin de la maturité !
Coloré, corsé, tannique, aromatique, ses notes épicées rappellent la Syrah. Il est goûteux mais coûteux à cultiver, en un mot : complet.
« Petit Verdot fait son vin tout seul » dit un proverbe médocain… . Les grands crûs en conservent quelques uns mais le plus souvent il n’est qu’une anecdote dans une fiche d’encépagement. Palmer, Lascombes, Marquis de Terme, Lanessan en sont bien pourvus. Ce cépage a encore de l’avenir chez les assureurs et les fous de viticulture.
Le gros Verdot, ce cépage traditionnel a une homonymie abusive avec le précédent : ils ne sont pas parents. Acidulé, grossier mais coloré, il proliférait dans les terres d’alluvions récentes: c’était le « plant pulus » par excellence.
Il est très utile dans les
assemblages de vins (même en faible pourcentage 5 à 10%)
provenant d'autres cépages.
.
|
|
Pomerol
|
Cepages
|