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Dans le Médocais, le Cabernet Sauvignon ainsi que le Merlot sont roi, le premier occupant plus de la moitié de la surface plantée (54%, 40%). Quand au Cabernet Franc, il n'aime pas particulièrement ce terroir où on le trouve d'ailleurs en très faible quantité (5%). Une palette de cépages Les cépages médocains semblent issus d'un cépage unique, la biturica, importé au premier siècle de notre ère. Dès le XVIIIème siècle, apparaissent les noms de cabernet, de malbec et de verdot ; celui de merlot se précise au milieu du XIXème siècle. De l'assemblage de ces quatre cépages, très complémentaires, naît la richesse de la gamme médocaine. Et l'étalement de leur maturité permet aussi un échelonnement de la récolte, du merlot au cabernet-sauvignon. Aujourd'hui, le cabernet-sauvignon, - une invention médocaine -, structuré et très fruité, occupe la première place dans l'encépagement du Médoc, suivi du merlot. Moins doué pour le vieillissement, le merlot apporte le moelleux à l'assemblage final. Le cabernet franc donne un vin d'une couleur plus claire mais éclatante, avec un riche bouquet. Le petit verdot, cultivé en faibles proportions, de maturité tardive, apporte au vin corps et couleur. On trouve enfin du malbec et carmenère. Mais le choix du cépage n'est pas tout ; et l'on n'insistera jamais assez sur l'importance primordiale d'une bonne adéquation terroir-cépage-porte-greffe. |